MONTRÉAL, le 27 mars 2014 – Les membres de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) ont élu un nouveau conseil d’administration (CA) le 26 mars 2014, à Montréal, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’association.
Simon Van Vliet et Sara-Emmanuelle Duchesne ont renouvelé leur engagement auprès de l’AJIQ, comme vice-présidents. Marie-Eve Cloutier et Nicolas Falcimaigne demeurent au sein de l’association et occupent à présent le titre de vice-présidents. Sarah Champagne revient comme administratrice et cinq nouveaux visages s’ajoutent au CA en tant qu’administrateurs : Olivier D. Asselin qui avait été coopté en janvier dernier, André Lavoie, Francis Therrien, Anabel Cossette-Civitella ainsi que Guillaume Roy. Le poste de président de l’AJIQ demeure vacant.
Pour des raisons professionnelles et personnelles, Mariève Paradis a décidé de ne pas se représenter comme présidente. Elle soutiendra le nouveau CA pour les questions politiques, telle une éventuelle commission d’initiative sur la négociation collective.
Même si l’AJIQ se retrouve pour la deuxième fois en trois ans sans présidence, les membres du conseil d’administration voient la situation d’un bon œil. « Je pense qu’on peut aussi utiliser cette “chaise vide” pour faire une introspection constructive de l’association et susciter davantage d’engagement des membres », affirme Sarah Champagne.
Nicolas Falcimaigne, en direct de Trois-Pistoles, croit que l’AJIQ doit « se préparer et redynamiser sa base ». Ainsi, des chantiers pourraient être mis en place dans la prochaine année, interpellant les membres sur la structure de l’association, sur les adhésions, le recrutement, etc.
État du journalisme indépendant au Québec
L’année 2013 a été très occupée pour l’AJIQ, qui fêtait son 25e anniversaire, notamment avec le succès des États généraux du journalisme indépendant, tenus en septembre dernier.
La présidente sortante, Mariève Paradis, a interpellé les chefs de partis politiques québécois présentement en campagne électorale, pour leur demander de se pencher sur l’état du journalisme, notamment du journalisme indépendant au Québec. « La concentration de la presse pèse lourd sur le journalisme, particulièrement sur les journalistes indépendants. Il faut donner les moyens, les outils nécessaires aux journalistes indépendants pour qu’ils aient un pouvoir de négociation face aux entreprises de presse. »
« Tous les partis politiques ont parlé d’indépendance journalistique le jour où Pierre Karl Péladeau s’est lancé dans la campagne électorale québécoise. C’est le temps de montrer que les médias DOIVENT rester indépendants. C’est le temps de prouver une volonté politique d’offrir aux journalistes la possibilité de faire leur travail selon des règles d’éthique claires. Ceci passe notamment par l’amélioration des conditions de travail des journalistes indépendants. Les contrats abusifs pleuvent, les tarifs stagnent… et le public sort perdant de cette situation. »
L’engagement des membres de l’AJIQ, et pas juste du CA, reste un enjeu important pour mener à terme les nombreux projets qui se dessinent pour 2014, dont la poursuite des représentations politiques pour l’obtention de la négociation collective des journalistes indépendants.
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Source :
Mariève Paradis, ex-présidente de l’AJIQ
514 802-8626