Hélène et moi sommes amies depuis le Cégep. Il en a passé du temps depuis et cela m’a donné la chance de voir évoluer cette personne, dans différents domaines reliés aux communications, et de m’en inspirer énormément. Comme quoi, le fait de savoir s’entourer et d’apprendre des opportunités offertes demeure, selon moi, des principes à respecter lorsqu’on veut s’adonner au métier de journaliste indépendant. Il faut aussi savoir élargir ses horizons, persévérer et continuer d’avancer vers ce qui nous passionne réellement.
Les débuts formateurs
Hélène a suivi un parcours traditionnel en complétant un Baccalauréat en communication publique – concentration en journalisme – de l’Université Laval à Québec. Via le cours Initiation au journalisme écrit, elle collabore au journal du Département d’information et de communication, l’Exemplaire, et y apprend les rudiments du journalisme et de l’édition en presse écrite.
C’est aussi à cette période que germe l’idée de travailler davantage sur le terrain, d’aller à la rencontre des gens et d’ainsi avoir l’occasion de satisfaire sa curiosité et de développer des liens plus étroits par l’entrevue « one on one ».
En fin de cheminement scolaire, Hélène communique avec l’Université de Louvain-la-Neuve en Belgique et organise sa dernière année d’étude là-bas. Une aventure qui lui permettra d’évoluer en touchant à de nouvelles facettes des communications. Elle y fera ses premières armes à la radio grâce aux chroniques « Vu de Québec », dans lesquelles elle partage ses impressions de Québécoise qui découvre la Belgique. Radio Antipode lui permet même de réaliser ses capsules de A à Z, du montage à la conception, en passant par la recherche, la promotion et des entrevues avec les acteurs locaux.
Les expériences
Puis, vient le retour au pays, le retour à la réalité et le constat qu’il sera difficile pour elle de faire ce dont elle a vraiment envie dans la ville de Québec. Malgré un passage très formateur à la radio communautaire de la ville et une expérience enrichissante à la revue Fracas, elle préfère tenter sa chance à Montréal. Dès son arrivée, elle poursuit une formation complémentaire à l’école Promédia. Celle-ci lui fera explorer davantage son intérêt face au monde de la radio.
Rapidement, sa formation et ses nouveaux contacts la propulsent dans le monde de la pige et lui offrent diverses opportunités. Elle s’y consacrera pendant 6 ans et travaillera pour des employeurs variés tels que Quebecor Media, Médias Transcontinental, l’Agence Science Presse, MONTRÉAL SCIENCE, Le Trente, le magasine P45, Radio-Canada, TV5 et plusieurs autres encore.
C’est aussi pendant cette période qu’elle persévère dans l’avenue radiophonique en collaborant à l’émission matinale de CIBL, les Oranges Pressées.
La portée
Installée depuis maintenant 6 ans dans la métropole, Hélène a connu une variété d’expériences intéressantes en tant que pigiste. Elle a laissé le domaine de la pige il y a maintenant 3 ans pour occuper un poste d’éditrice web chez Microsoft Canada. Le travail de pigiste lui manque certainement à l’occasion, mais le désir de travailler en équipe et les défis du monde du Web l’ont convaincu d’accepter un poste à temps plein.
Mais comme la majorité des gens qui sont passés par la pige un jour où l’autre, Hélène garde encore un lien avec le milieu. C’est ainsi qu’elle continue d’évoluer dans un domaine qui l’a toujours passionné en collaborant jusqu’à tout récemment à l’émission Le Monde est un village, une émission diffusée sur la RTBF, la Radio Télévision Belge Francophone.
Quelque chose me dit que cette histoire avec la radio n’est pas terminée…
Par Peggy Bédard, pour L’Indépendant